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Tout savoir sur la fiscalité mauricienne du retraité et d’un résident fiscal actif

Vous souhaitez vous expatrier à l’île Maurice ? Vous faites un excellent choix. Cette petite île, nichée au cœur de l’océan Indien, présente tous les atouts nécessaires pour vous motiver. Un climat tropical idéalement ensoleillé, un niveau de vie largement supérieur par rapport au reste de l’Europe, des paysages idylliques, de magnifiques plages bordées de filaos géants, une population parfaitement bilingue et un cadre fiscal particulièrement avantageux pour les ressortissants étrangers. Selon le statut de résident fiscal que vous adoptez, l’île Maurice est l’un des rares pays les plus avantageux pour vivre, s’expatrier et investir.

Comment devenir résident fiscal à l’île Maurice ?

Pour bénéficier des nombreux avantages fiscaux de l’île Maurice, il faut obligatoirement être un résident mauricien. Les démarches sont largement facilitées pour les retraités étrangers.

  • Être âgé de 50 ans révolus au moment de la demande.
  • Être titulaire d’un compte bancaire à l’île Maurice.
  • Alimenter son compte bancaire local d’une somme minimum de 34 000 € par an avec des revenus perçus hors de l’île Maurice.

Le retraité étranger qui remplit toutes ces conditions est éligible à un permis de résidence d’une durée de 3 ans. Au-delà de cette période, ce permis sera transformé en permis permanent et donnera accès à tous les avantages fiscaux appliqués à l’île Maurice.

Pour le particulier, l’achat d’un bien immobilier en PDS est la solution idéale pour demander le statut de résident fiscal mauricien. Pour cela, une valeur d’investissement minimum de 375 000 $ est exigée. L’obtention du permis de résident (Occupation Permit) est aussi conditionnée par un séjour minimum de 183 jours par an à l’île Maurice. Grâce à la convention de non-double imposition signée entre la France et l’île Maurice, l’investisseur étranger bénéficie de tous les avantages fiscaux en vigueur dans le pays.

  • Un taux d’imposition fixe de 15% sur les revenus (y compris les revenus générés par l’immobilier locatif).
  • 0% d’IFI (impôt sur la fortune immobilière).
  • 0% d’impôt sur la plus-value immobilière en cas de revente.
  • 0% de CSG
  • 0% de taxe foncière
  • 0% de taxe d’habitation.

Quelles sont les démarches à suivre pour devenir résident fiscal à l’île Maurice ?

Le gouvernement mauricien délivre un permis de résidence d’une durée de 10 ans renouvelable. Pour l’obtenir, il faut adresser une demande à la « Residence Permit Section » de l’île Maurice, comprenant :

  • Une photocopie du passeport.
  • 4 photos d’identité.
  • Un extrait du casier judiciaire.
  • Un certificat de revenus générés à l’île Maurice sur les 3 précédentes années (pour le particulier).
  • Un certificat de transfert de fonds d’une valeur de 34 000 € vers un compte mauricien (pour le retraité).
  • Un certificat médical réalisé par un médecin mauricien.

Avant de s’expatrier à l’île Maurice, certaines démarches sont aussi nécessaires auprès du pays d’origine du demandeur, dont pour la France :

  • Communiquer sa nouvelle adresse au centre des impôts de sa région en France.
  • Déclarer ses revenus du 1er janvier de l’année de départ jusqu’à la date de son déménagement aux impôts français.
  • Déclarer ses revenus perçus en France tous les ans auprès des impôts des non-résidents français.

Comment déterminer son lieu de résidence fiscale ?

Une même personne ne peut être domiciliée fiscalement que dans un seul pays. Être titulaire d’un permis de résidence ou d’un permis de résidence et de travail (Occupation permit) ne suffit pas pour faire d’un ressortissant étranger, un résident fiscal mauricien. Pour profiter pleinement des avantages fiscaux à l’île Maurice, il faut :

  • Séjourner plus de 6 mois par an à l’île Maurice.
  • Ne plus travailler dans son pays d’origine, ou dans le cas d’une personne qui exerce plusieurs activités, exercer son activité principale à l’île Maurice.
  • Avoir son lieu de résidence permanente à l’île Maurice (la durée du séjour est généralement attestée par l’examen des dates de visas d’entrée et de sortie tamponnés sur le passeport).