De nombreux investisseurs étrangers choisissent de faire un placement immobilier à l’île Maurice pour profiter du soleil et d’une fiscalité allégée toute l’année. Cependant, devenir résident permanent à l’Ile Maurice exige d’un ressortissant étranger le respect de certaines conditions. Investir dans un PDS est une solution envisageable.
Devenir propriétaire pour vivre à l’île Maurice
Tout ressortissant étranger peut devenir résident permanent à l’île Maurice via une acquisition immobilière sous le régime juridique du PDS (Property Development Scheme). Pour profiter pleinement des avantages qui accompagnent ce type d’investissement, il faudra investir un montant minimum de 500 000 $ HT dans l’achat d’une maison à l’île Maurice, soit environ 420 000 euros ou l’équivalent dans une quelconque autre devise.
En théorie, un ressortissant étranger est libre d’acheter un bien immobilier dans l’ancien ou dans le neuf. Néanmoins, les biens disponibles à l’achat à l’île Maurice sont pour la plupart, des biens neufs. Parmi ceux-ci, on dénombre des biens résidentiels réalisés dans le cadre d’un PDS.
Le régime PDS pour s’installer à l’île Maurice
Le régime PDS concerne essentiellement les résidences de luxe comprenant au moins 6 unités de luxueuses villas ou d’appartements luxueux, de grands espaces et diverses installations de loisirs et commerciales. Ce sont des ensembles de luxe pourvus de piscine, golf, tennis, restaurants et épiceries. On y retrouve également des services de gestion tels le jardinage, le ménage, les travaux d’entretien, le gardiennage. Autrement dit, il ne s’agit pas d’acheter une propriété résidentielle n’importe où sur l’île mais de choisir une résidence luxueuse parmi les divers programmes éparpillés sur tout le territoire. Et la majorité des programmes PDS de l’île Maurice sont bâtis dans les zones touristiques comme Grand Baie, Tamarin ou encore Grand Gaube.
Le régime PDS convient donc particulièrement aux investisseurs qui sont à l’aise dans un mode de vie communautaire et luxueux.
Les prix de l’immobilier de luxe à l’île Maurice
L’immobilier haut de gamme connaît un développement remarquable à l’île Maurice ces cinq dernières années. Et cela a un coût ! Investir dans un bien immobilier sous le régime PDS engage en effet l’acheteur à différentes charges non négligeables. Par exemple, l’accès à la piscine ou au golf au sein de la propriété résidentielle est payant. Quant au seuil d’investissement estimé à 500 000 $ (420 000 euros), il est assez théorique puisqu’un minimum de 450 000 euros est requis pour acquérir une belle villa pourvue de matériaux de qualité et de surfaces de vies généreuses. Et les prix peuvent même varier de 1 million d’euros jusqu’à 10 millions d’euros dans le très haut de gamme.
Un processus d’achat facilité pour les étrangers
Le gouvernement mauricien déroule le tapis rouge aux investisseurs étrangers, notamment parce que ces derniers améliorent conséquemment l’économie du pays. Aussi, le processus d’achat appliqué à l’île Maurice est exactement le même que celui en vigueur en France. De plus, de nombreuses sociétés de promotion immobilière PDS agréées par l’Etat Mauricien sont à la disposition des investisseurs pour les accompagner dans leurs démarches d’acquisition. Un compromis de vente dit « contrat de réservation préliminaire » sera d’abord signé par l’acheteur, accompagné du paiement d’un acompte correspondant à 10% du prix du bien. Un plan de situation du logement dans la résidence sera ensuite ratifié par l’acquéreur, avec les plans de l’unité acquise et un échéancier de finitions. Une fois les travaux réalisés, un notaire rédigera un contrat définitif de vente en langue française, accompagné du dernier versement, soit 90% pour un bien achevé. S’il s’agit d’une résidence en construction, l’acheteur devra payer 5 à 10% du montant total à la signature du contrat définitif de vente, puisqu’il aura déjà réalisé 6 versements fixes en fonction de l’avancement des travaux, avant la remise des clés. La publication de la vente au cadastre local sera alors effectué par le notaire et il ne reste plus à l’acheteur que de verser les droits d’enregistrement de 5% du prix, au Trésor mauricien.