News

Immobilier : 2018 reste une année favorable pour acheter à crédit

maison de luxe ile maurice

Les taux de crédit immobilier n’ont jamais été aussi bas dans toute la France depuis deux ans. Avec une nouvelle baisse enregistrée à 1,44%, les taux actuels frôlent vraiment le tapis malgré une prévision à la hausse pour cette année. La plupart des banques proposent désormais un taux moyen largement bas pour souscrire un prêt immobilier. Un taux quatre fois moins élevé qu’en janvier 2011, selon les récentes statistiques dévoilées à ce sujet. Ce qui fait de 2018, une année favorable pour acheter à crédit.

Tout le monde y trouve son compte

Cette baisse continue des taux d’intérêt de crédit immobilier profite particulièrement aux emprunteurs qui ne peuvent profiter d’un apport personnel conséquent pour investir dans l’immobilier. Ils bénéficient en effet d’une forte baisse des taux, allant juqu’à -0,25 points de base pour les prêts à long terme.

Ces conditions sont également très favorables pour les particuliers ayant des revenus mensuels très élevés. Les plus beaux profils peuvent même obtenir un prêt à 0,5% sur 15 ans pour l’acquisition d’une résidence principale à l’île Maurice. Et ce, même sans apport personnel conséquent.

Dans tous les cas, tout le monde profite de la rude concurrence dans laquelle se lance les banques actuellement. Ces dernières s’intéressent notamment aux primo accédants qui peinent à trouver un prêt adapté à leurs besoins. Par conséquent, la plupart des institutions de crédit ont décidé de proposer des conditions de prêts plus avantageuses aux ménages les plus modestes. Entre autres, la durée d’emprunt qui est passée de 204 mois à 221 mois, en quatre ans et demi. 48,5% des emprunteurs de moins de 35 ans ont profité d’un prêt de 25 ans et plus contre 33,7% en 2017.

Le pouvoir d’achat des Français baisse

Malgré des conditions aussi favorables, la hausse des prix de l’immobilier en France constitue encore un frein énorme à l’investissement. Par conséquent, le pouvoir d’achat des ménages baisse fortement. On constate d’ailleurs une baisse de la surface achetable dans l’ancien dans 73% des villes françaises. La réduction des aides publiques engendre également la hausse du coût des opérations réalisées par les ménages. Ce qui explique une forte baisse de la demande malgré des conditions d’emprunt toujours favorables.

Du côté des experts en économie, le risque ne concerne pas essentiellement les taux ni les prix. Mais au niveau des conditions d’emprunt qui propose des durées plus longues pour très peu voir aucun apport personnel. N’est-il pas trop risqué pour les particuliers de s’endetter autant et pour les banques de baisser autant la garde surtout face à un recul de la solvabilité de la demande ?

Laisser un commentaire