Les jeunes sont de plus en plus intéressés par le placemment immobilier. Selon une enquête menée par un portail d’annonces immobilières, les “millenals” représentent aujourd’hui près de 40% des futurs acheteurs. Mais très peu d’entre eux disposent d’une capacité financière conséquente pour acquérir une résidence principale sans recourir au prêt immobilier. Pourtant, les banques restent peu réceptives aux appels de jeunes emprunteurs. Voici alors quelques conseils pour réussir à souscrire son premier crédit immobilier, même à un jeune âge.
Avoir une situation professionnelle stable
Pour être éligible à un prêt immobilier, il faut justifier d’une situation professionnelle stable. Aux yeux de la banque, cela se traduit notamment par un contrat CDI. Mais certaines banques accordent aussi leur confiance à un CDD qui se munit d’une promesse d’embauche signée par son employeur. Même si les banques n’exigent plus aujourd’hui un apport initial à la souscription d’un prêt, à moins de 30 ans, il convient toujours de recourir à l’aide de la famille pour devenir propriétaire. Une manière plus sûre d’alléger les mensualités.
La règle en vigueur exige en effet que les mensualités de remboursements de l’emprunteur ne dépassent pas le tiers de ses revenus. De ce fait, il faut aujourd’hui gagner environ 2 700 euros net par mois pour devenir propriétaire. Une rémunération que très peu de jeunes réussissent à atteindre durant les premières années d’embauche.
Prouver sa capacité de faire des économies
Les jeunes n’ont pas forcément à attendre d’être en couple pour acheter. Avec un apport conséquent des parents ou des grands-parents, la mensualité peut tomber très bas. Et malgré le taux très bas (1%) des nouveaux plans d’épargne logement (PEL) depuis 2016, il reste une solution de référence pour se constituer une épargne pour prévenir un achat, tout comme le Livret A.
De même, il est aussi important d’éviter les découverts au cours des six mois qui préccèdent la demande de crédit. Pensez aussi à négocier une clause de remboursement anticipé afin d’éviter de vous retrouver “écorché” en cas de revente avant l’échéance. A moins de 30 ans, l’assurance emprunteur couvre l’emprunteur en bonne santé qui n’est plus capable de remboursers, à hauteur de 0,1% du montant de l’emprunt.
Profiter du taux préférentiel
Depuis le 1er janvier, les banques peuvent exiger la domiciliation bancaire du salaire de l’emprunteur en échange d’un taux préférentiel. Profitez-en car c’est un bon élément pour négocier votre prêt. Néanmoins, sachez que si certaines institutions financières privilégient les jeunes emprunteurs, elles accordent surtout des prêts en fonction de certains profils. D’où l’importance de recourir au service d’un courtier, l’unique personne capable de vous dénicher la meilleure offre car il est souvent en contact avec de nombreux établissements. De plus, vous n’aurez à le payer qu’une fois l’affaire conclue.